La visite d’un comité de Microsoft à Bruxelles la semaine dernière pour rencontrer les régulateurs du marché européen afin de discuter de la Commission européenne et les convaincre d’acheter Activision a porté ses fruits.

Selon les sources de Reuters proches de la CE, l’organisme européen va donner le feu vert à Microsoft et Activision, propriétaires de la Xbox. n’empêchera pas son rachat d’Activision Blizzard..

Les accords que Microsoft a signés avec NVIDIA et Nintendo, qui promettent de partager la franchise Call of Duty avec leurs plateformes.et qu’ils ont partagés lors d’une apparition médiatique devant la presse le même jour, ont servi à faire taire les inquiétudes de la Commissionqui craignaient que cette acquisition ne confère à Microsoft un pouvoir démesuré qui mettrait en péril la concurrence sur le marché des jeux vidéo.

Microsoft gagnera sur un front important, mais le Royaume-Uni et les États-Unis restent dans la course.

La Commission européenne a jusqu’à 25 avril pour prendre une décision, mais selon trois personnes proches du dossier, si tout continue sur son cours actuel, la CE approuvera la transactionqui permettrait à Microsoft de racheter l’ensemble des studios, actifs et licences d’Activision Blizzard King pour près de 69 milliards de dollars, un chiffre qui a naturellement effrayé les régulateurs du marché.

Cela inclut Candy Crush, Warcraft, Diablo ou Crash Bandicoot, bien que la licence la plus douce d’Activision soit sans aucun doute. Call of Dutyune franchise si énorme, particulièrement dans PlayStation La saga de la PlayStation de Sony, qui inquiète les régulateurs du marché : avec cette saga, Microsoft pourrait balayer la concurrence.

Lire aussi:  Les Sims 4 ajoutera des vergetures, des étiquettes de peau ou des cicatrices de césarienne dans la prochaine mise à jour.

Pour cette raison, Microsoft a dû veiller à ce que ne prévoit pas de rendre Call of Duty exclusif à la Xbox (au moins pendant dix ans), promettant même de le sortir sur les consoles Nintendo (ce qui n’est plus arrivé depuis 2013).

Cet accord signé avec Nintendoet les accords similaires signés avec Valve (Steam) et NVIDIA (GeForce NOW, concurrence indirecte pour le Game Pass) ont permis de satisfaire la CE.

Mais au Royaume-Uni (la CMA, Market Commission and Authority) et aux États-Unis (la FTC, Federal Trade Commission), ils ne sont toujours pas convaincus. La CMA remet même en question l’accord signé avec Nintendo, car la Switch ne serait pas assez puissante.

Au lieu de cela, la CMA a suggéré qu’elle n’approuverait l’opération que si elle excluait Call of Duty de l’achat.ce que Brad Smith, le président de Microsoft, ne considère pas comme faisable.

À la place, ils ont proposé à Sony le même accord que celui qu’ils ont signé avec Nintendo et Valve : sortir tous les jeux Call of Duty sur leurs consoles, aux mêmes dates et à parité de conditions, pendant 10 ans. Sony n’a pas répondu.